A la Une est une Newsletter de CSI, diffusée depuis janvier 2003 Mercredi 13 octobre 2010 |   #300
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Toute l'équipe de StarWay au sommet !

Marion et StarWay
sur la route du succès

Marion Josserand, médaillée Olympique des Jeux de Vancouver est depuis début octobre, sponsorisée par StarWay. Fana de montagne, été comme hiver, tout le staff de la marque française est enchanté de supporter la championne de SkiCross pour ses trois prochaines saisons.
A l'occasion de notre 300ème "A la Une" , nous vous proposons de découvrir cette jeune championne au cours d'un entretien exclusif réalisé par Julien Leduc, journaliste sportif.


Marion, qu’est ce qui a changé pour vous depuis la médaille de bronze de Vancouver, en terme de reconnaissance du public ou de sponsoring ?
‘’Au niveau du public, maintenant j’ai un nom, et ce grâce à ma médaille et la diffusion de la finale sur France Télévision. Maintenant, certaines personnes me reconnaissent dans la rue et viennent me saluer. C’est très agréable. Cette médiation est aussi et surtout très importante pour le skicross, dont on ne parle pas assez souvent hélas. Après au niveau des sponsors, cela n’a pas changé grand-chose. Il est toujours aussi difficile pour notre discipline de se vendre. J’ai tout de même un sponsor supplémentaire cette saison, qui est StarWay.

Dans le ski, les sommes ne sont pas celles du football. Quel est le quotidien d’un athlète de skicross, en dehors des pistes, pour se vendre et financer toute une saison ?
‘’Déjà, il faut bien différencier le skicross du ski. Nous sommes un peu le parent pauvre du ski. Chez nous il y a moins de média, donc moins de retomber médiatique et financière. Pour ma part, je ne roule certes pas sur l’or, mais le financement d’une année est simple à construire. Je paye 1 000 euro de ma poche, qui est en fait un ticket d’entrée pour faire partie de la Fédé. Ensuite, tout est pris en charge. Avion, hôtel, entraînement. Seuls les repas du midi à l’étranger sont à nos frais. Certains voient la partie sponsors comme de l’argent de poche. Je dirais qu’ils nous aident plutôt à payer les factures’’.

A 24 ans seulement, est ce que le projet de reconversion est déjà dans la tête ?
‘’Même si une carrière peut durer longtemps, c’est vrai qu’il est déjà temps d’y penser. Une grave blessure et tout peut s’arrêter très vite. Maintenant, mon problème c’est que je n’ai pas encore d’idée précise. Je me suis stoppée juste après le  bac, que je n’ai malheureusement pas eu, pour me consacrer exclusivement au skicross. C’est assez flou dans ma tête pour mon après carrière. Dernièrement, j’ai vu un conseiller pour faire un CV et me mettre à l’anglais’’.

Rechausser les skis après une année olympique n’est jamais simple. Malgré votre jeune âge, qu’est ce qui vous donne envie de repartir pour une année de sacrifices et d’entraînements ?
‘’C’est vrai que pour certains athlètes, l’année qui suit les JO est souvent délicate. Se remettre dans le bain des entraînements, du travail physique, c’est dur. Et pour moi bizarrement, c’est plutôt l’effet inverse. Je suis plus motivée que jamais pour repartir. Il y a de belles choses à faire entre les manches de Coupe du Monde et les Mondiaux fin janvier. J’ai un palmarès à étoffer, car aujourd’hui je ne compte qu’une victoire en Coupe du Monde.

On dit que le podium olympique, une fois qu’on y a goûté, on ne souhaite qu’une chose, remonter dessus. Sotchi en 2014 et Annecy en 2018 peuvent-ils être des objectifs ?
‘’C’est sûr que les Jeux à Sotchi en Russie sont un énorme objectif. Je ferais tout pour être de la partie. Après, 2018 c’est très loin. Il peut se passer beaucoup de choses. Mais pourquoi pas. J’aurai alors 32 ans. A cet âge, on peut encore être au plus haut niveau. Preuve en est avec Ophélie (David) et ses 34 ans. Et puis finir sa carrière sur une olympiade en France, ce serait magique. Je croise les doigts pour qu’Annecy 2018 soit retenue comme ville olympique.

Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2010-2011 ?
‘’Des victoires tout simplement !’’

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